La maladie, voilà la métaphore clinicienne qu’il utilise pour nommer, en s’amusant, cette chose en plus, accrochée au plus profond de lui : la langue occitane, venue du bilinguisme naturel acquis en famille dès la petite enfance. Se soigner pour une telle maladie, essaie-t-il seulement ?
C’est son histoire que raconte Daniel Chavaroche, depuis une enfance heureuse et généreusement contaminante, une adolescence entre oubli plus ou moins volontaire et fuite illusoire vers l’américanisation du langage, jusqu’à l’âge adulte où, conscient des réalités, il s’adonne à l’usage de la langue de son jeune âge, alors qu’elle ne se parle presque plus en famille. Dommage.
Chemin personnel parsemé de saveurs anciennes et de connivences évanouies, peut-être le vôtre ?..
Au cours de savoureuses anecdotes, Daniel CHAVAROCHE, instituteur public, ancien maître itinérant d’occitan en Périgord Noir, nous dévoile un pan de sa vie pétrie dans la culture d’oc.