© Pierre Soissons
Il est possible que les yeux vous « fassent farfantèla » après avoir écouté ces contes, qu’apparaissent dans un coin de votre esprit des créatures étonnantes et oubliées. Il ne faudra pas s’en inquiéter mais accueillir avec délicatesse et bienveillance ces petits êtres bien enfouis dans nos imaginaires.
Laissons un instant ressurgir la magie dans nos humbles existences : fadas, fadets, fadetas, fadarèlas, bèstias que parlan o simples umans, mascas e ravis... Laissons-les nous rendre la vie plus fascinante encore ! Se los uèlhs nos fan farfantèla, c’est que nos illusions s’animent. A moins que ce ne soit cette petite flamme qui s’est ravivée au contact de la fantaisie et de la grâce d’un instant partagé.
Fidèle à son habitude, la conteuse est allée puiser des histoires dans le répertoire infini des contes populaires. Des contes qu’elle se plait à réinterpréter dans une langue simple et savoureuse : un français assaisonné d’occitan. Une langue poétique et truculente qui convoque des images qui continuent à danser devant les yeux lorsque c’est fini !